Communication

  • Aide àdomicile : les associations lance un appel au secours au Gouvernement et à l’Assemblée des Départements de France !

    APF France handicap et l’AFM-Téléthon, soutenues par les acteurs de l’aide à domicile, lancent un appel au secours au
    Gouvernement et à l’Assemblée des Départements de France !

    Faut-il une vague de "morts à domicile" pour que l’État et les Conseils départementaux réagissent ?

    Visiblement oui. Malgré les alertes répétées des différents acteurs de l’aide et du soin à domicile, des milliers de personnes en situation de handicap, se trouvent toujours, du fait du manque criant de personnel, dans une situation qui met leur vie en danger. APF France handicap et l’AFM-Téléthon, avec l’UNA, l’ADEDOM, l’ADMR, la FEDESAP, la FNAAFP/CSF et Soignons Humain lancent un nouvel appel au secours au Gouvernement et à l’Assemblée des Départements de France. 

    Les témoignages des personnes utilisatrices des services d’aide à domicile, ou elles-mêmes particuliers employeurs, sont accablants et viennent de la France entière. Des personnes en situation de handicap se retrouvent fréquemment des heures entières, voire des journées et nuits entières, sans aucune assistance, bien souvent dans des situations indignes et, pour les plus lourdement dépendantes, en risque vital. Leurs proches aidants, lorsqu’elles en ont, n’arrivent plus à pallier cette grave pénurie. Ils subissent de lourdes conséquences sur leur propre santé.

    Pour retrouver l'intégralité du communiqué de presse, cliquez ICI

  • France Assos Santé lance une enquête sur les restes à charge invisible

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    Participez à cette enquête sur

    les "restes à charge invisibles" !

     

    Du 12 septembre au 12 octobre inclus, France Assos Santé lance une vaste enquête auprès des usagers du système de santé.

    Les résultats de cette enquête seront présentés lors de la journée Nationale Assurance maladie organisée par France Assos Santé, la FNATH  et l’UNAF, qui se tiendra le 27 novembre et serviront à défendre les usagers !

    Le temps de remplissage du questionnaire est compris entre 15 et 20 minutes.

    Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de France Assos Santé où vous trouverez l'enquête accessible à tous les usagers.

    N’hésitez pas répondre à l’enquête ou à en parler autour de vous!

  • Pas d’enfants à la rue - Jeudi 5 Septembre - 17h30

    Début août, 7 familles étrangères particulièrement vulnérables hébergées à l’abri de nuit du 115 depuis plusieurs mois à Dijon ont été mises à la rue avec un chantage choquant, « bénéficier » quelques jours d’un nouvel hébergement si elles acceptaient d’être expulsées « volontairement » de France et d’attendre passivement que la police vienne les chercher pour les mettre dans l’avion vers des pays où elles courraient les plus grands dangers.

    Parmi elles :

    -une femme victime de violences graves avec son enfant

    -une fillette dont l’état a nécessité une hospitalisation pour une affection grave mettant sa vie en danger

    -un père de famille atteint d’une maladie paralysante

    -un adolescent gravement malade

    Pour le moment,  nous n’avons pu obtenir de solution provisoire que pour une famille. Plusieurs d’entre elles ont d’ailleurs des démarches en cours pour obtenir une régularisation. Ce chantage à la souffrance des enfants pour obtenir des parents d’accepter d’être expulsés nous choque profondément. Au-delà de ces cas, les travailleurs sociaux, les associations sont de plus en plus alertés sur des familles sans abri.

     Cela rejoint la situation nationale de milliers d’enfants à la rue que dénoncent toutes les associations humanitaires nationales bien loin de promesses présidentielles pas si lointaines.   Cela remet en cause le principe d’inconditionnalité de l’hébergement consacré à l’article L. 345-2-2 du code de l’action sociale et des familles qui prévoit que : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ».

     Nous ne pouvons admettre que le respect de droits vitaux d’enfants soit bafoué parce que leurs parents ne sont pas dans la bonne case administrative.

    Il existe des solutions :

    - mettre de l’argent pour augmenter les places d’hébergement plutôt que pour créer des centres de rétentions où l’on enferme des personnes sans jugement

    - avoir une politique de régularisation qui permettrait de travailler légalement et de se loger normalement à tous les « sans-papiers » qui ne demandent que ça

    Venons toutes et tous le dire jeudi jeudi 5 septembre à  17h30 devant l’abri de nuit du chemin des Creuzots (vers boulevard des Bourroches) à Dijon