Echanges - Page 11

  • DEFI inter-régional à NEVERS, le 14 juin 2014

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     Pour le défi interrégional et les 80 ans de l’APF

    Le samedi  14 juin 2014, l'Association des Paralysés de France, organise la 10ème édition de son Défi Interrégional Bourgogne Franche-Comté à Nevers. Cette rencontre des acteurs de l’association (adhérents, usagers, salariés, sympathisants…) est placée sous l’angle de la culture et de l’inclusion dans une ambiance festive! 

     

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     DEFI-ROULE, Le défi a 10 ans, défilons à Nevers. Le défi a 10 ans, le défi c'est Nevers

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    Plus d’informations sur le lien suivant : http://www.defi-apf2013.org/accueil.html

  • EDITO ZOOM DECEMBRE 2012

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     OCCUPONS L’ESPACE!! OSONS LE CONTACT!!

     J’ai longtemps réfléchi  à ce que pourrait être le ton de cet édito ?         

    Fâché et revendicateur : pour dénoncer toutes ces promesses faîtes qui sont si rarement suivies d’effet…                                                                                                    

    Réaliste et résigné : après tout, c’est déjà pas mal, on nous aide quand même un peu, et puis c’est la crise…                                                                                                    

    Optimiste et utopiste : ça va s’arranger, on va tout changer, être plus solidaires et tout ira bien…  

     Mais je crois qu’être en situation de handicap, c’est vivre chaque jour ces variations d’humeur et bien d’autres problèmes dont il n’est pas toujours aisé de parler.  Et pourtant,  si l’on veut l’inclusion, que l’on nous construise un espace accessible, il faut que nous allions expliquer, montrer, décrire nos difficultés ; et pour cela, il nous faut sortir, occuper l’espace, être dans la cité, cette cité est aussi notre cité et nous y avons totalement notre place. Il est insupportable d’entendre toujours la même rengaine lorsqu’un lieu n’est pas accessible, « pour quoi faire ? Des handicapés ? Vous savez, on en voit pas souvent!!… ».

    Pour beaucoup, ce qui ne se voit pas n’existe pas et donc, par méconnaissance, nos difficultés sont oubliées ; alors que, dès que nous démontrons physiquement et exprimons oralement nos besoins, ils sont tout de suite mieux compris, puis mieux pris en compte.

    Le mot « handicap » semble devenir un étendard que les institutions agitent lorsqu’il faut justifier d’une conscience sociale, ou dans lequel  se drapent les associations et les personnes afin de se protéger. Tout ceci est baigné dans un océan d’incompréhensions mutuelles qui, accompagnées de celles des mondes des « valides », des « invalides », des « soignants », des « soignés », des aidants », ou des « aidés » rajoute de la confusion.

    Nous faisons justement partis du même monde et, si nous voulons être mieux compris, mieux inclus, nous devons aller au contact, à la rencontre, à l’échange…  " A Cœur Vaillant, Rien d’Impossible!! "

    Bonnes fêtes de fin d'année à tous.

    Cordialement                                                  Dominique Paris DD21

  • Réaction de Jean Marc Bardeau Garneret suite à l’article dans « Côte d’Or Magazine » de Janvier-février 2012

     

    Réaction de Jean Marc Bardeau Garneret suite à l’article dans « Côte d’Or Magazine » du Conseil Général abordant la Prestation de Compensation du Handicap (PCH)

     

    « Côte d’Or Magazine de Janvier – février 2012 » en présentant la fonction des travailleurs sociaux à la Maison Départementale du Handicap [MDPH] décrit succinctement les règles d’attribution de la Prestation de Compensation du Handicap [PCH] ; prestation permettant aux personnes dépendantes de rétribuer des auxiliaires de vie sociale [AVS]

     

    L’article fait apparaître une contradiction en indiquant que l’on évalue les besoins des personnes demandeuses d’une part à l’aide d’une grille d’évaluation [GEVA] d’autre part en fonction des répercussions du handicap sur « la vie courante, professionnelle et sociale de la personne.

    Les auteurs de cet article ignorent ou oublient de préciser que les allocataires constatent un écart de plus en plus important entre leurs besoins pris en compte par la grille et leurs réels besoins d’aide. Ainsi, des incapacités pour répondre à des besoins élémentaires ne sont pas compenser :

    - l’incapacité de faire la cuisine, alors que l’on attribue une aide pour s’alimenter. 

    - si la fonction première de la PCH est de permettre le retour ou le maintien de la personne handicapée à domicile, l’entretien de l’appartement n’est pas inscrit dans la grille. 

     - la vie sociale enfin est restreinte à 2 heures hebdomadaires et la nécessité de courses accompagnées est incluse dans cette rubrique, ce qui interdit tout accompagnement dans des pratiques culturelles ou de loisirs.

    - enfin selon des informations recueillies auprès de personnes handicapées,  il apparaîtrait que le libre choix du service par les usagers n’est plus en vigueur, les services de la MDPH en imposant un d’office à chaque usager.

    Ainsi, le libre choix qui faisait de la personne handicapée, un citoyen à part entière disparaît, pour revenir au statut de personne prise en charge.

    C’est une régression fondamentale par rapport aux lois de 2002 et de 2005 qui tendaient, selon les textes, « à mettre l’usager au centre du dispositif, alors que l’inclusion est devenue l’idée phare de la politique française et européenne en faveur des personnes handicapées, l’actuelle évaluation de la PCH ne se limite-t-elle pas à une assistance à domicile et par conséquent à une assignation à résidence ? 

    Ce propos ne doute pas des compétences et de la compréhension des travailleurs sociaux chargés d’appliquer de telles règles. Ils cherchent à ajuster au mieux des moyens limités aux besoins réels. Mais alors que des échéances politiques majeures s’annoncent, les personnes handicapées et leurs associations  doivent être attentives et exigeantes afin que l’inclusion ne soit pas une nouvelle coquille vide dans tel ou tel beau discours.

     

    Jean-Marc Bardeau Garneret