PRINCIPALES ABREVIATIONS
AAH : Allocation Adulte Handicapé
ADMR : Association du service à domicile
AES : Allocation d’Education Spéciale
AFTC : Association de Familles des Traumatisés Crâniens
AIS : Adaptation et Intégration Scolaires
ANCE : Association Nationale des Communautés Educatives
ANECAMSP : Association Nationale des Equipes
Contribuant à l’Action Médico-Sociale Précoce
ANPEDA : Fédération des Associations de Parents
d’Enfants Déficients Auditifs
APA : Allocation Personnalisée d’Autonomie
APAJH : Association pour Adultes et Jeunes Handicapés
APEA : Appartement de Préparation et d’Entraînement à l’Autonomie
ARH : Agence Régionale de l’Hospitalisation
ARS: Agence Régionale de Santé
ARSEP : Association de Recherche pour la Sclérose En Plaques
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Osons parler de Sexualité !
« Assistance sexuelle : Oser passer à l’acte »
un sujet sensible, un sujet d'actualité
En effet, en ce début d'année, une association, CH(S)OSE,
a été créé le 5 janvier 2011 à l'initiative du Collectif
Handicaps et Sexualités (CHS) dans le but de militer en faveur
d'un accès effectif à la vie affective et sexuelle des personnes
en situation de handicap, notamment à travers la création
de services d'accompagnement sexuel.
L'association souhaite fédérer des personnes morales et physiques
(personnes en situation de handicap, professionnels, etc...)
autour des orientations et des actions du CHS et soutenir
la création de dispositifs associatifs ou publics concernant
la vie affective et sexuelle des personnes majeures
en situation de handicap.
Dans le même temps, le député UMP de la Loire,
Jean-François Chossy, prépare une proposition
de loi visant à créer un statut d'aidant sexuel
alors que Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités
et de la Cohésion sociale, s'est déclarée :
« rigoureusement opposée » à « un truc pareil ! ».
Le magazine Faire Face a donc décidé, en février,
d'y consacrer un dossier à travers plusieurs thématiques:
- Quelles avancées et quelles limites ?
- Qui sont les assistants sexuels et que proposent-ils ?
- Que disent ceux qui sont contre ?
- Et ceux ayant eu recours à l'assistance sexuelle ?
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Baromètre de l'Accessibilité
Suite à la première édition du Baromètre de l’Accessibilité
mené en partenariat avec l’Express en 2009,
l’APF a lancé la 2ème édition fin 2010.
Cette mesure du caractère progressif des mises en accessibilité
des chefs-lieux départementaux a donné donc un classement national.
Dijon est au 43ème rang :
15/20 pour le cadre de vie adapté :
Commerces de proximité, La Poste, cinéma, piscine…
6/20 pour les équipements municipaux :
- seulement 13% d’accessibilité pour les Bus
- Théâtre non accessible
- 4,85% de places de stationnement publics
réservées d’une largeur de 3,30 m
- un stade accessible néanmoins
15/20 pour une politique locale volontariste :
Mise en place d’une
commission intercommunale d’accessibilité,
d’un diagnostic de mise en accessibilité des établissements
municipaux, d’un plan de mise en accessibilité de la voirie
et des espaces publics.
Par contre, la municipalité n’a pas présenté de rapport annuel
sur l’accessibilité à son conseil municipal depuis 2008 et n’a pas
encore mis en place un recensement de l’offre de logements accessibles.
N.B. : l’accessibilité des bâtiments déconcentrés de l’Etat est validé.
68% des collèges du département sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
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Financement de l'Accessibilité
L’accessibilité coûte cher aux communes
En effet les travaux de mise en accessibilité de tous les lieux publics
coûtent chers, car les collectivités locales ont pris beaucoup de retard.
Les budgets des communes sont fondés sur des choix politiques,
alors pourquoi ne pas privilégier les travaux d’accessibilité ?
D’autant que les communes sont aidées financièrement
par le Conseil Général et l’Etat.
Quelques exemples :
Dans notre département, le Conseil Général
attribue des subventions.
- en ce qui concerne la voirie :
les travaux d’aménagements urbains, comme les trottoirs,
sont subventionnés dans le cadre des « travaux complémentaires
à l’aménagement de la voirie départementale » :
. taux 50% pour les communes de moins de 2 000 habitants
. taux 40% pour les communes de 2 000 à 10 000 habitants
. taux 30 % pour les communes plus importantes.
Si la voirie n’a pas fait l’objet de travaux départementaux,
c’est le fond des « aménagements routiers financés par le produit
des amendes de police » qui peut aider les communes
(le taux varie chaque année).
- pour « les bâtiments et édifices publics »,
l’aide du Conseil Général finance 35 % des travaux,
plafonnés à 61 000 euros HT par an et par commune.
L’Etat, dans le cadre
de la « dotation d’équipement des territoires »,
subventionne également les travaux des communes :
. Bâtiments scolaires : de 35 à 45 %
. Structures enfance et petite enfance : de 20 à 30 %
. Bâtiments communaux ou intercommunaux abritant des Mairies…
ou certains services publics : de 20 à 30 %
(y compris « les travaux et études liés aux mises aux normes d’accessibilité »)
Certaines communes ou groupement de communes,
après l’établissement du diagnostic d’accessibilité,
ont mis en œuvre un programme de travaux à réaliser chaque année
mais malheureusement d’autres n’ont pas encore installé leur
« Commission Communale (ou Intercommunale) d’Accessibilité »
chargée de travailler sur le diagnostic ou encore
ces commissions existent (sur le papier) mais ne se sont pas réunit.
Si l’accessibilité n’avance pas vite,
c’est que tous ne jouent pas le jeu….