L’APF interpelle les candidats
pour une politique municipale inclusive !
À l’occasion des élections municipales qui auront lieu les 23 et 30 mars prochain, l’Association des Paralysés de France (APF) interpelle les candidats sur leurs orientations et projets pour une politique de proximité du handicap.
Les personnes concernées
par le handicap représentent
près de 10 millions de citoyens,
selon l'INSEE.
Les municipalités ont donc un rôle fondamental dans la prise en compte de ces citoyens et dans la mise en œuvre de la politique du handicap avec des enjeux notamment liés à la citoyenneté, l’accessibilité, l’éducation, l’emploi, la santé, la solidarité, la famille, les sports et loisirs, la démocratie participative et d’une manière générale au « vivre ensemble ».
L’APF rappelle son attachement à une politique transversale du handicap qu’elle a développée dans son plaidoyer
« Construire une société ouverte à tous ! ».
Au regard des principales préoccupations des personnes en situation de handicap et de leur famille qu’elle représente, l’APF interpelle les candidats autour de :
8 principaux
enjeux
de proximité :
- La citoyenneté et la démocratie participative
- L’accessibilité du cadre bâti, de la voirie, des transports et du logement
- L’éducation
- L’emploi
- La solidarité
- Les sports et loisirs
- Le lien social
- La santé
Pour que ces enjeux soient pris en compte lors des élections municipales, nous incitons chacun à se rendre aux réunions publiques des candidats, afin de les interpeller et aborder leurs engagements vis-à-vis du handicap.
Il serait intéressant que vous fassiez un retour de vos impressions et de vos échanges.
Chaque semaine d’ici les élections, nous vous proposons des questions et des réflexions autour de chaque enjeu lié au handicap.
Commentaires
Dans le cadre de la réforme des horaires scolaires, des activités péri-scolaires sont organisées par les municipalités en partenariat avec les établissements scolaires.
La participation des élèves handicapés à ces activités impliquera dans certains cas, voire dans la plupart des cas, un accompagnement particulier. Ce qui implique :
- parfois la présence d'auxiliaires de vie (et dans ce cas, comment et par qui sera financée cette présence ?
- une formation, ou tout au moins une sensibilisation des animateurs de ces activités, sur les questions de l'inclusion et des modalités de participation des enfants atteints de différentes déficiences aux activités collectives.
Quels organismes avec quels financements seraient susceptibles de proposer une telle formation ?
Au cours des années 1980, j'ai participé à ce type de formations proposées à l'époque par les Centres d'Entrainement aux Méthodes d'Education Actives [CEMEA]